Kinshasa, le 30 août 2022 : Le continent, responsable de seulement 4 % des émissions mondiales de CO2, paie le plus lourd tribut avec de très dures sécheresses qui engendrent des famines et une adaptation très coûteuse.

A moins de trois mois de la COP27 en Egypte, les pays africains ont appelé, lundi 29 août, à mettre fin à l’« injustice climatique » : le continent est responsable de moins de 4 % des émissions mondiales de CO2, mais paie le plus lourd tribut au réchauffement climatique.

La Semaine africaine du climat, l’une des réunions de préparation à la Conférence de l’ONU à Charm El-Cheikh en novembre sur le changement climatique (COP27), s’est ouverte lundi à Libreville, la capitale gabonaise, en présence d’un millier de représentants de gouvernements, d’organisations internationales, d’ONG et du secteur privé de tout le continent.

L’objectif est notamment de parler d’une voix unique pour l’Afrique à la COP27 et d’y formuler des propositions « concrètes », a plaidé à la tribune Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon,

pays au cœur de la forêt tropicale du bassin du Congo, en Afrique centrale, « le deuxième poumon de la terre » après l’Amazonie. Libreville est souvent saluée par la communauté internationale pour son combat « exemplaire » pour préserver sa biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

 

 

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