Kinshasa, le 10 septembre 2021 : Avec le changement de régime en Afghanistan, le traitement réservé aux journalistes se fait déjà sentir. Le Mercredi dernier, deux journalistes qui couvraient une manifestation de femmes contre le nouveau pouvoir des talibans ont été arrêtés puis battus. Ces incidents se multiplient dans le pays depuis que les fondamentalistes religieux ont pris le pouvoir. Les organisations de défense des droits de l’homme ne cachent pas leur inquiétude. Human Right Watch, par exemple, a rappelé, le jeudi 9 septembre, dans un communiqué, que « les restrictions arbitraires des droits à la liberté de parole et d’expression, notamment par la détention de journalistes et l’interdiction de médias, et à la réunion pacifique », sont interdites au regard du droit international relatif aux droits de l’homme. Les journalistes ont peur. La prise de pouvoir des talibans en Afghanistan a rendu tous les journalistes, craintifs et même terrorisés.
Chris/gbt