Kinshasa, le 27 février 2022 : Au regard du danger que représentent ces chiens, l’élu de la Tshangu appelle l’état congolais à interdire certaines races de ces animaux de compagnie sur le sol congolais comme c’est le cas dans d’autres cieux.
« Avant de parler de la réglementation, c’est d’abord une question de la responsabilité personnelle, parce que vous ne pouvez pas avoir un chien du genre si vous n’avez pas de moyens pour nourrir le chien. Donc, ce genre de chiens, on les entretient, on les éduque, tout ça implique beaucoup de moyens, parfois ces chiens consomment plus que les humains. Alors ce qui est de la réglementation, je pense qu’il est grand temps que l’état congolais puisse interdire certaines races de chiens comme ça se passe-partout dans le monde. Il y a les chiens qui ne peuvent pas circuler dans notre pays, l’état doit interdire ces races de chiens là,notamment le pitbull terrier dont les humeurs échappent parfois au contrôle de leurs maitres à Kinshasa.», a déclaré Auguy Kalonji.
En outre, A. Kalonji suggère à ce qu’il y ait des mesures fortes contre les personnes qui se promènent avec ces chiens de races dans les rues de la capitale.
il sied de signaler que Le vendredi dernier au quartier 4, dans la commune de N’djili, un chien de race Pitbull a mortellement attaqué une fillette d’une année et sept mois. Les images d’une partie de l’attaque de ce chien ont fait le tour des réseaux sociaux depuis plus de deux jours. Le propriétaire du chien, qui est aussi grand-père de la fillette décédée, a été arrêté. Ce Pitbull (en photo) qui n’était pas alimenté depuis trois jours, selon les témoignages de la mère de la fillette, aurait pris le bébé pour une proie. L’animal a profité d’un bref déplacement de la mère pour s’attaquer à l’enfant laissé dans une bassine où elle prenait son bain. Le chien a récidivé en sautant sur le bébé pendant que sa maman sortait de la parcelle pour l’amener à l’hôpital. Une scène horrible filmée par des badauds. La première morsure au niveau de l’artère carotide a été mortelle, selon le médecin qui a reçu la fillette déjà décédée.