Kinshasa, le 01 décembre 2022 : Les inégalités qui perpétuent la pandémie de sida ne sont pas une fatalité. Nous pouvons y remédier. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l’ONUSIDA invite chacune et chacun d’entre nous à lutter contre les inégalités qui freinent les progrès pour mettre fin au sida.  « Égalité maintenant » nous enjoint à agir. Il nous incite toutes et tous à œuvrer en faveur des actions concrètes qui ont fait leurs preuves et qui sont nécessaires pour lutter contre les inégalités et aider à mettre fin au sida. Il s’agit entre autres de :

  • Renforcer la disponibilité, la qualité et la conformité des services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH afin que tout le monde y ait accès correctement.
  • Réformer les lois, les politiques et les pratiques pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH et les populations clés et marginalisées, afin que chaque individu soit respecté et accueilli.
  • Assurer le partage des technologies entre les communautés et entre le Sud et le Nord pour permettre l’égalité d’accès aux meilleures découvertes scientifiques concernant le VIH.
  • Les communautés pourront utiliser et adapter le message « Égalité maintenant » afin de mettre en évidence les inégalités particulières auxquelles elles sont confrontées et encourager les actions nécessaires pour y remédier.

Les données de l’ONUSIDA sur la riposte mondiale au VIH révèlent un ralentissement des progrès de la lutte contre la pandémie de VIH et une réduction des ressources disponibles au cours des deux dernières années marquées par la COVID-19 et d’autres crises mondiales. Ce recul met des millions de vies danger.

En Afrique, les jeunes femmes restent touchées de manière disproportionnée par le VIH, tandis que la couverture des programmes spécifiques reste trop faible. Dans 19 pays africains fortement touchés par l’épidémie, les programmes de prévention combinée dédiés aux adolescentes et aux jeunes femmes sont mis en œuvre dans seulement 40 % des zones à incidence élevée du VIH.

 

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