Kinshasa, le 21 févier 2023 : Aujourd’hui, le mardi gras, célébré ce mardi 21 février, est considéré comme un jour où l’on peut se déguiser et s’amuser.
Mais il s’agit au départ d’une tradition Chrétienne et d’une journée durant laquelle « on faisait gras ». C’est-à-dire que l’on en profitait pour finir les aliments les plus riches, avant le carême, d’une durée de quarante jours. Durant cette longue période, les chrétiens étaient en revanche invités à faire pénitence par des privations, notamment de viande et de relation conjugale.
Avant le carême, le mardi gras offrait donc une dernière occasion aux habitants de profiter de la vie. En plus des festins, ils avaient pris l’habitude de se déguiser pour jouer des rôles inhabituels (les hommes en femmes, les esclaves en maîtres…).
L’origine de la fête de Mardi gras se trouve dans les fêtes païennes des Calendes de mars, à l’époque de l’antiquité romaine. Il s’agissait d’une période où les interdits pouvaient être transgressés et où tout le monde pouvait porter le déguisement qu’il désirait. Au fil des siècles, et notamment avec l’arrivée du christianisme, la fête a évolué. Mardi Gras est fêté 47 jours avant Pâques, mais aussi la veille du début du carême, qui est le mercredi des Cendres. Or, qui dit Carême dit jeûne : manger des aliments riches durant la fête de Mardi gras peut donc être vu comme un moyen de faire des « réserves » avant cette période.