Kinshasa, le 18 novembre 2022 : Le secrétaire d’État du Saint-Siège a célébré une messe pour la paix en Ukraine dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure. « Il n’y a pas de situation à ce point compromise que l’Esprit de Dieu ne puisse la faire renaître », a-t-il promis. « Parmi les décombres, il y a un chemin vers la reconstruction. Ne cédez jamais à la rancœur : s’il est légitime de se défendre contre ceux qui veulent nous accabler, il est encore plus légitime de se défendre contre la haine et la vengeance ».
Un appel sincère à «ne pas céder à la tentation de la déception et de la méfiance » après près de neuf mois d’une guerre qui a réduit une partie de l’Ukraine à un état de « ruines, vidée de ses habitants, pleine de débris et enveloppée de ténèbres ». C’est ce qu’a formulé le cardinal secrétaire d’État du Saint-Siège, Pietro Parolin, dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure à Rome, où il célébrait ce jeudi après-midi une messe pour la paix, promue par l’ambassade d’Ukraine près le Saint-Siège en collaboration avec la Secrétairerie d’État, à l’occasion du 30e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre l’Ukraine et le Siège apostolique, le 8 février 1992.
Dans « un scénario de mort, où les larmes et le sang coulent sous l’emprise toujours plus douloureuse du froid et des ténèbres », la Parole de Dieu contredit l’évidence de « l’horreur de la guerre » et de l’échec des efforts humains. « Au milieu des décombres », le prophète Isaïe, et plus généralement l’homme de Dieu, « entrevoit un chemin de redressement, de reconstruction : le désert deviendra un jardin, qui se transformera à son tour en une forêt luxuriante », a-t-il commenté.
Invitant les gens à prier pour la paix, la justice et la sécurité, le cardinal Parolin a enfin souhaité que « l’Ukraine tourmentée », représentée dans la basilique par de nombreux fidèles et autant de drapeaux bleus et jaunes, « d’un désert devienne un jardin florissant et une forêt luxuriante ».
Vaticxan/News