Kinshasa, le 16 août 2022 ; En ce lundi 15 août de la Solennité de l’Assomption, lors de la prière de l’angélus, François a axé sa méditation autour du Magnificat, «un hymne de louange et d’exultation» et le sens de ce cantique.

«Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni» (Lc 1,42), offre en réponse à sa cousine le Magnificat, «le chant de l’espérance», «C’est un hymne de louange et d’exultation pour les grandes choses que le Seigneur a accomplies en elle, mais Marie va plus loin : elle contemple l’œuvre de Dieu dans toute l’histoire de son peuple», estime le pape François.

Le cantique n’est pas un récit descriptif du temps, a développé le saint père, mais il dit quelque chose de beaucoup plus important: Dieu, à travers Marie, «a inauguré un tournant historique, qu’il a définitivement établi un nouvel ordre des choses. Elle, petite et humble, a été élevée et – nous le célébrons aujourd’hui – emmenée dans la gloire du Ciel, alors que les puissants de ce monde sont destinés à rester les mains vides». La Vierge, a continué François, annonce alors «un changement radical, un renversement des valeurs».

Ensuite, la Vierge prophétise. Elle anticipe ce que dira son Fils, «quand il proclamera bénis les pauvres et les humbles et mettra en garde les riches et ceux qui comptent sur leur propre autosuffisance», a détaillé le pape,. Marie «prophétise que ce ne sont pas le pouvoir, le succès et l’argent qui prévalent, mais le service, l’humilité et l’amour». C’est donc «En la regardant dans la gloire, nous comprenons que le vrai pouvoir est le service et que régner, c’est aimer. Et que c’est là le chemin vers le ciel.», a éclairé l’évêque de Rome.

 

Vatican/news

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