Kinshasa, le 29 juillet 2022 : Pour la deuxième messe célébrée au Canada, le Pape François a choisi le sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré, à Québec. En présence des évêques canadiens, de représentants et de fidèles autochtones, le Saint-Père a invité les fidèles à ne jamais renoncer face à l’échec.

Les disciples d’Emmaüs et la basilique du Sanctuaire Saint-Anne-de-Beaupré à Québec ont un point commun: ils sont passés à une nouvelle vie. Les premiers partent d’un «échec» qui les habite après la mort de Jésus sur la Croix: l’échec d’un rêve qu’ils avaient suivi avec enthousiasme, explique le Pape François dans son homélie. Pourtant ils ne sont pas seuls sur le chemin vers Emmaüs, le dos tourné à Jérusalem. Jésus marche discrètement à leurs côtés. Et cette rencontre fait renaître l’espérance. De l’échec à l’espérance, c’est aussi l’histoire de la basilique dans laquelle le Souverain Pontife préside la messe ce jeudi 28 juillet. Une basilique détruite par un incendie en 1922, et reconstruite avec courage et créativité précisément par ceux qui n’ont pas tourné le dos à Jérusalem, qui n’ont pas fui devant les difficultés, mais ont préféré faire place à leur rêve et passer de l’échec à l’espérance.

Le saint Père met en garde contre la tentation de fuir devant l’échec: «il n’y a rien de pire, face aux échecs de la vie, que de fuir pour ne pas les affronter», dit-il, car l’Évangile révèle que c’est précisément dans les situations de désillusion, de douleur, de honte, que le Seigneur marche avec nous, comme il le fait sur la route d’Emmaüs en accompagnant les deux disciples. «Lorsque nous sommes affligés par diverses épreuves spirituelles et matérielles, lorsque nous cherchons la voie vers une société plus juste et fraternelle, lorsque nous désirons nous remettre de nos déceptions et de nos fatigues, lorsque nous espérons guérir des blessures du passé et nous réconcilier avec Dieu et entre nous», poursuit l’évêque de Rome, il n’y a qu’un seul chemin, celui de Jésus: «Laissons-nous rencontrer par Lui; laissons sa Parole interpréter l’histoire que nous vivons comme individus et comme communauté et nous indiquer la voie pour guérir et pour nous réconcilier».

 

 

Vatican/News

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