Kinshasa, le 26 juillet 2022 : Au moins cinq personnes ont été tuées à Goma et une cinquantaine d’autres blessées, dans l’est de la République démocratique du Congo, au deuxième jour de manifestations contre la mission des Nations unies, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les groupes armés, a-t-on appris de source officielle.

Selon le source une balle a apparemment été tirée vers 11H00 (09H00 GMT) de l’intérieur de la base logistique de la Monusco à Goma et a atteint un jeune manifestant à la tête. Une ambulance de l’armée congolaise est ensuite passée prendre le corps.

 

Au deuxième jour des manifestations contre la présence de la MONUSCO en RDC, des locaux de la MONUSCO ont été attaqués puis pillés à Goma au Nord-Kivu, ce mardi. Les activités socioéconomiques restent encore paralysées ce mardi matin dans la ville de Goma.

Après une nuit relativement calme, aux environs de 5 heures du matin, les manifestations ont encore repris. Les jeunes qui ont afflué sur plusieurs coins de la ville se sont attaqués à certaines  bases de la MONUSCO. C’est notamment celle des casques bleus communément appelé TMK et aussi la base logistique de la MONUSCO située sur un site de la RVA.

« Nous ne voulons plus de la Monusco, bye bye Monusco », affirmaient des affiches de cette campagne »anti-mission onusienne en RDC. Les forces de sécurité congolaises contenaient la foule aux abords de la base logistique.

A Beni, ville située à 350 km au nord de Goma dans le Nord-Kivu (est), les activités étaient paralysées par des manifestants anti-Monusco.

Dans plusieurs quartiers, des pneus sont brûlés. Des stations-services sont fermées ainsi que les magasins et marchés.

Des militaires sont déployés sur la route nationale N°4 qui conduit vers la base locale de Monusco dans la ville.

La situation était la même à Butembo, important carrefour commercial du Nord-Kivu où les activités étaient paralysées.

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