Qu’est ce que le VIH/SIDA?

Le sida, ou syndrome d’immunodéficience acquise, est une maladie causée par un virus qui s’attaque au système immunitaire (système de défense naturel) de l’organisme.

Les scientifiques désignent ce virus par les lettres VIH (virus de l’immunodéficience humaine).

Le VIH/sida est-il très répandu?

Cette épidémie est la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité : elle a déjà fait plus de 20 millions de victimes à travers le monde, et 40 millions de personnes vivent avec le VIH à l’heure actuelle! Au Québec, la maladie est en progression constante : on estime qu’environ 20 000 personnes seraient porteuses du VIH et que 4 500 autres en seraient décédées.

Quels sont les symptômes du VIH/sida?

Dans les semaines qui suivent l’entrée du VIH dans l’organisme, environ 30 % des personnes infectées ressentiront des symptômes semblables à ceux de la grippe ou de la mononucléose (fièvre, céphalée, maux de gorge, rougeurs sur la peau, fatigue, douleurs musculaires, etc.). Cette phase s’appelle la « Primo-infection », ou la première phase. Les symptômes disparaissent d’eux-mêmes sans traitement et l’infection passe alors dans sa deuxième phase. Toutes les personnes infectées (même celles qui n’ont pas de symptômes) fabriquent des anticorps contre le VIH entre trois semaines et six mois (la majorité avant 3 mois) et deviennent ainsi séropositives pour le VIH. Le moment pour passer un test de dépistage du VIH fiable est trois mois après la dernière relation sexuelle que vous considérez à risque.

Le virus peut vivre dans l’organisme pendant de nombreuses années (de 5 à 7 ans en moyenne, mais cette période varie beaucoup d’un individu à l’autre) avant que la maladie n’évolue vers le sida – le virus est dans sa phase de latence. Durant cette phase de latence, on compte deux autres phases : la phase 2 asymptomatique (la personne infectée ne montre aucun signe extérieur de la maladie) et laphase 3 symptomatique (la personne infectée commence à ressentir un ou des symptomes reliés au VIH). La plupart des personnes en phase 2 asymptomatique se sentent bien et n’ont aucun problème physique relié au virus.

L’infection passe à la phase 4, appelée aussi SIDA, lorsque le patient commence à ressentir des symptômes reliés à la progression virale. Cette phase se caractérise par un système immunitaire fortement endommagé, ce qui entraîne des infections dites « opportunistes » : pneumonie à Pneumocystis jiroveci (autrefois appelé pneumocystis carinii), envahissement du système digestif par les champignons, sarcome de Kaposi (nodules cutanés de couleur bleue ou brune), lymphome (tumeur des ganglions), manifestations neurologiques, etc.

Comment se transmet le VIH?

Les modes de transmission du VIH chez l’être humain sont maintenant bien connus :

Aucun risque :

Baisers sans échange de salive;
Masturbation mutuelle sans utiliser les sécrétions vaginales ou le sperme comme lubrifiant;
Frottements, massages et caresses.

Risque Nul ou très faible

Baisers avec échange de salive;
Relations oro-génitales (fellation, cunnilingus) sans avaler le sperme ou les sécrétions vaginales.

Risque très faible

Relations oro-génitales avec ingestion de sperme ou de sécrétions vaginales sanglantes (menstruelles);
Relations vaginales ou anales avec condom.

Risque élevé

Relations avec pénétration du pénis dans l’anus ou le vagin, sans condom.
Partage d’accessoires sexuels;
Partage de seringues, aiguilles ou autres objets servant à préparer la drogue;
Naissance du bébé d’une mère séropositive non traitée;
Réception de sang, de produits sanguins, d’organes ou de sperme entre 1979 et novembre 1985 (date avant laquelle on ne possédait pas de test de détection du VIH).

Un Risque réel au VIH C’est :

Une pénétration anale active et passive sans préservatif ou après rupture de préservatif;
Un échange de jouets sexuels sans désinfection avec un partenaire habituel ou d’autres partenaires;
Du fistfucking sans gants ou sans changer de gants, avec un partenaire habituel ou d’autres partenaires;
Du sperme en contact avec des blessures ouvertes dans la bouche (saignements, abcès) ou sur le corps.
À noter qu’on ne peut pas attraper le virus en serrant la main, en nageant dans les piscines publiques, pas plus sur les sièges de toilettes, à travers le linge, par les ustensiles, les verres, les assiettes, la nourriture, les appareils téléphoniques, les moustiques ou les animaux. Pas question non plus de l’attraper dans un autobus, un train ou un ascenseur où se trouve une personne porteuse du virus.

Ruphin NDANGI, Manager en Soins de Santé Primaires

 

Journaliste Exauucée Ndombasi

 

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