Kinshasa, le 01 décembre 2022 : Anuarite Nengapeta Clémentine née en 1941 à Wamba (Zaïre) Rep. Dém du Congo.
Elle a préféré mourir martyre pour préserver sa pureté. Elle a ainsi donné la preuve d’amour de Dieu qu’elle a placé au-dessus de sa propre vie. La béatification d’Anuarite, fille de notre race, constitue une grande grâce pour l’Afrique. Cela nous montre clairement que Dieu appelle tout le monde à devenir saint.
l’école, on l’inscrivit sous le nom de sa sœur aînée, qui l’accompagnait, « Anuarite » « se moque de la guerre ». À 16 ans, elle décida d’entrer dans la Congrégation diocésaine la Sainte Famille. Ce qui frappait, c’est son enthousiasme et sa bonne volonté. L’enseignement était pour elle un véritable apostolat. Elle n’était pas parfaite. De tempérament nerveux elle s’emportait parfois. Cependant, elle fit des progrès. On la sentait désireuse de dominer son caractère.
À Isiro dans l’intérieur de la République démocratique du Congo, en 1964, la bienheureuse Clémentine Anuarita Nengapeta, vierge de la Compagnie des Sœurs de la Sainte Famillle, et martyre. Dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, arrêtée avec d’autres religieuses de son couvent, elle les exhorta à préserver leur virginité et à prier. Elle-même repoussa, avec beaucoup de force, le désir violent d’un officier, qui, furieux, la tua.
Béatification
Le procès en béatification d’Anuarite Nengapeta a été officiellement ouvert 14 après sa mort, le 13 janvier 1978. Elle a été béatifiée par saint Jean-Paul II le 15 août 1985, lors de sa visite au Zaïre. « Par sa vie religieuse équilibrée et généreuse, par sa fidélité jusqu’à la mort à la virginité offerte au Seigneur, Anuarite est parmi vous un signe providentiel de la présence de Dieu dans son Église, avait alors notifié le Saint-Père la Conférence épiscopale zaïroise. Elle témoigne de la grandeur de la foi, elle montre quelle admirable transfiguration la grâce de Dieu accomplit dans l’être humain qui lui est uni dans le saint baptême. »
La Bienheureuse Anuarite a été déclarée « martyr de pureté ». S’associant au pardon accordé à son meurtrier par la religieuse, le pape Jean-Paul II lui a également accordé le pardon, au nom de l’Église.
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