Kinshasa, le 12 septembre 2022 :  En s’adressant aux fidèles réunis ce dimanche place Saint-Pierre, le Pape François a commenté les paraboles de l’Évangile de Saint Luc centrées sur la miséricorde de Dieu. « Le Père nous demande d’être attentifs aux enfants qui lui manquent le plus » a-t-il expliqué.

Avant de réciter la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur l’Évangile de Luc qui présente les trois paraboles de la miséricorde (Lc 15, 4-32). Jésus les raconte en réponse aux récriminations des pharisiens et des scribes, qui disent : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux » (v. 2). « Si pour eux c’est religieusement scandaleux, Jésus, en accueillant les pécheurs et en mangeant avec eux, nous révèle que Dieu est exactement comme cela : il n’exclut personne, il veut que tout le monde participe à son banquet, parce qu’il aime tout le monde comme ses enfants » a souligné le Pape, précisant que ces trois paraboles « résument donc le cœur de l’Évangile : Dieu est Père et vient nous chercher chaque fois que nous sommes perdus ».

 

Dieu est ainsi, a poursuivi le Pape : « Il n’est pas tranquille » si nous nous éloignons de Lui, Il est affligé, Il tremble intérieurement » ; et Il se met à notre recherche, jusqu’à ce qu’Il nous reprenne dans Ses bras. Le Seigneur ne calcule pas les pertes et les risques, a encore souligné le Saint-Père, il a un cœur de père et de mère, et il souffre du manque d’enfants bien-aimés. Oui, Dieu souffre de notre éloignement, et lorsque nous nous égarons, il attend notre retour. Souvenons-nous : « Dieu nous attend toujours à bras ouverts, quel que soit le contexte de notre vie dans lequel nous sommes perdus. Comme le dit un psaume, Il ne dort pas, il ne sommeille, Il se tient près de nous ».

Le pape François a alors demandé aux fidèles si, à l’image du Seigneur, nous ressentions cette inquiétude du manque. « Sommes-nous nostalgiques de ceux qui sont absents, de ceux qui se sont éloignés de la vie chrétienne ? Portons-nous cette inquiétude intérieure, ou sommes-nous sereins et imperturbables entre nous ? En d’autres termes, les personnes qui manquent dans nos communautés, nous manquent-elles vraiment ?» « Tu sais, tu es important pour Dieu » a-t-il conclut.

 

 

Vatican/news

 

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