Kinshasa, le 02 septembre 2022 : Le cardinal Secrétaire d’État du Saint-Siège Pietro Parolin s’est entretenu hier avec le vaticaniste du journal télévisé de Rai 1 Ignazio Ingrao, sur le nouveau Magistère de la Paix du bienheureux Jean-Paul Ier, la guerre en cours et le risque de catastrophe nucléaire. Il souhaite aussi à la politique italienne un processus synodal, c’est-à-dire une plus grande capacité d’écoute du peuple. Votre Éminence, le bienheureux Jean-Paul Ier parle encore aujourd’hui au monde déchiré par la guerre. «Nous voulons la paix» a-t-il déclaré dans son premier message ” Urbi et Orbi”, et à l’angélus, il a demandé des prières pour la paix au Moyen-Orient. L’Église dit non à toute violence, de quelque côté qu’elle vienne.

Je citerai également au début ce point du message « Urbi et Orbi », l’un des six “nous voulons”, avec lequel Jean-Paul Ier a commencé son pontificat. J’ai lu : « Favoriser toutes les initiatives qui peuvent protéger et accroître la paix dans le monde troublé ». Cette attention et cette préoccupation pour la paix ont été l’un des points centraux de son court pontificat, lié avant tout aux événements de Camp David, puis à la recherche de la paix entre Juifs et Palestiniens, entre Israël et la Palestine. Il y a eu plusieurs initiatives du Pape Luciani, dont l’angélus du 10 septembre 1978, où le Pape a rappelé ce qui s’était passé à Camp David et surtout le fait que les dirigeants avaient invité les gens à prier. Donc non seulement à travailler, mais aussi à confier au Seigneur cet engagement pour la paix.

Oui, nous avons un grand besoin d’humilité dans notre monde. C’est la première vertu. Il a dit : « quelle est la première vertu d’un pasteur ? L’humilité. Et le second ? L’humilité. Et le troisième ? L’humilité. Et la quatrième encore l’humilité ». C’était certainement sa principale caractéristique. D’un point de vue personnel, il a vécu pleinement cette vertu, et l’a choisie comme devise. Dans sa devise, il prône l’humilitas de saint Augustin et de saint Charles Borromée. L’appel est que toute escalade soit évitée, vraiment, surtout en ce qui concerne l’utilisation de la bombe atomique, sachant quelles seraient les conséquences s’il y avait même par erreur un faux pas dans cette direction. L’appel est toujours le même : à la sagesse, l’appel à la modération, à la recherche de solutions pacifiques. Et je répète ce que les Papes ont dit, ce que Pie XII a dit et ce que tous les Papes ont répété. Rien n’est perdu avec la paix, tout est perdu avec la guerre et nous en faisons l’expérience.

 

 

Vatican/News

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *