Kinshasa, le 04 juillet 2022 : le Pape François a présidé hier dimanche 3 juillet, la messe en la Basilique Saint-Pierre à l’intention de la communauté congolaise de Rome, dont de nombreux fidèles étaient présents, en communion avec tous les chrétiens de République Démocratique du Congo. Dans son homélie, le Souverain Pontife les a invités à témoigner de la paix et de la proximité de Dieu, spécialement là où sévissent la haine et la cupidité.
Bobóto, Bondéko, Esengo… Paix, fraternité, joie… c’est par quelques mots de lingala, l’une des principales langues autochtones de République Démocratique du Congo, que le Pape François a débuté son homélie devant les quelque 2000 fidèles congolais – et d’autres nationalités – rassemblés sous la coupole de la Basilique Saint-Pierre. L’évêque de Rome présidait la cérémonie, mais c’est Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Rapports avec les États, qui a célébré la liturgie eucharistique.
La messe en rite Zaïrois à l’intention de la communauté congolaise de Rome, se déroulait en même temps que celle célébrée à Kinshasa par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, envoyé du Saint-Père dans ce pays que la pape François n’a pas pu visiter pour le moment – ni le Soudan du Sud – en raison de ses problèmes au genou. Youyous, chants festifs en langues locales, drapeaux et bannières agités, tenues traditionnelles chatoyantes, pas de danse esquissés… La distance géographique semblait toutefois réduite tant la chaleureuse atmosphère du pays emplissait la vaste basilique romaine. le Pape a terminé en priant pour que chacun soit un missionnaire avec «la paix et la proximité de Dieu sur les lèvres; la douceur et la bonté de Jésus, Agneau qui enlève les péchés du monde dans le cœur».
Moto azalí na matói ma koyóka [Que celui qui a des oreilles pour entendre]… Ayóka [entende]
Moto azalí na motéma mwa kondíma [Que celui qui a le cœur pour consentir]… Andima [Consente], a-t-il conclu en lingala, avec l’assemblée enthousiaste lui répondant.
Vatican/News