Kinshasa, le 28 octobre 2021 : Le cardinal Fridolin Ambongo Réagissant à la confirmation de la nomination de Denis Kadima à la tête de la commission électorale nationale indépendante(CENI).
L’archevêque de Kinshasa se dit « très déçu » et dénonce « les menaces, insultes et intimidations » dont se sont rendus coupables, selon lui, des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Regrettant que le président Félix Tshisekedi n’ait « pas entendu » les inquiétudes formulées par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et par l’Église du Christ au Congo (ECC), il affirme ne plus « se sentir en sécurité » dans la capitale congolaise. « Cela a été pour moi un moment de grande tristesse et je suis inquiet pour l’avenir de la démocratie dans notre pays. Si, dès le départ, il n’y a pas un minimum de consensus, je me demande à quoi ressemblera la suite du processus électoral »dit le cardinal Ambongo.