Kinshasa, le 20 octobre 2021 : Le Pape François a poursuivi sa catéchèse sur la lettre de saint Paul aux Galates lors de l’audience générale en salle Paul VI du Vatican, ce matin 20 octobre 2021. Le saint père  a détaillé la notion de liberté telle qu’exprimée par l’apôtre des Gentils aux communautés de Galatie.

La vraie liberté, en d’autres termes, s’exprime pleinement dans la charité. Paradoxe de l’Évangile, nous sommes libres en servant; nous nous trouvons pleinement dans la mesure où nous nous donnons; nous possédons la vie si nous la perdons (cf. Mc 8,35). «Comment expliquer ce paradoxe?», a questionné le Pape. «Par l’amour». «C’est l’amour du Christ qui nous a libérés et c’est encore l’amour qui nous libère du pire des esclavages, celui de notre ego; la liberté croît donc avec l’amour», en déduit le Souverain Pontife, prévenant toutefois: «pas avec l’amour de l’intimité, des feuilletons, pas avec la passion qui cherche simplement ce qui nous convient et ce qui nous plaît, mais avec l’amour que nous voyons dans le Christ, la charité : c’est l’amour qui est vraiment libre et libérateur». L’amour qui rayonne dans le service gratuit. Pour Paul en effet, la liberté ne consiste donc pas à «faire ce qu’il nous plaît». Ce type de liberté, sans fin et sans références, serait une liberté vide, a assuré le Pape, observant qu’il laisse «un vide à l’intérieur».  «Combien de fois, après avoir suivi seulement notre instinct, nous nous rendons compte que nous restons avec un grand vide à l’intérieur et que nous avons abusé du trésor de notre liberté, de la beauté de pouvoir choisir le vrai bien pour nous et pour les autres. Seule cette liberté est pleine, concrète, et nous insère dans la vie réelle de chaque jour.»

Ainsi la liberté guidée par l’amour est la seule qui libère les autres et nous-mêmes, qui sait écouter sans imposer, qui sait aimer sans forcer, qui construit et ne détruit pas, qui n’exploite pas les autres à sa convenance et leur fait du bien sans chercher son propre bénéfice, a martelé le Pape, sous-tendant que si la liberté n’est pas au service du bien, «elle risque d’être stérile et de ne pas porter de fruits». En revanche, la liberté animée par l’amour, elle, «conduit aux pauvres, reconnaissant, dans leur visage, celui du Christ».  A clôturé le Pape

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