Kinshasa, le 08 août 2022 : Au cours de la prière de l’Angélus, d’hier dimanche 7 août, le Pape François a commenté l’Evangile du jour au cours duquel Jésus exhorte les disciples à abandonner leurs peurs et les invite à la vigilance. À leur image, nous sommes invités à surmonter les angoisses qui nous paralysent, et à vaincre la tentation d’une vie passive et endormie, a rappelé le pape François.
«Jésus encourage les disciples. Il vient de leur parler de la sollicitude et de la prévoyance du Père, qui prend soin des lys des champs et des oiseaux du ciel, et donc à plus forte raison de ses enfants», a indiqué le Pape. Chacun de nous est invité à s’approprier cette invitation du Christ. «Parfois, nous nous sentons emprisonnés dans un sentiment de méfiance et d’angoisse: c’est la peur de ne pas réussir, de ne pas être reconnu et aimé, de ne pas pouvoir réaliser nos projets, de ne jamais être heureux», a constaté le Saint-Père. Alors, «nous nous efforçons donc de trouver des solutions (…), d’accumuler des biens et des richesses, d’obtenir la sécurité; et nous finissons par vivre dans une anxiété et une inquiétude constantes.»
Face à ces angoisses humaines, Jésus, connaissant notre cœur, nous exhorte à une attitude de confiance envers son père: «[Dieu] vous a déjà donné son Fils, son Royaume, et il vous accompagne toujours avec sa providence, en prenant soin de vous chaque jour. le Seigneur veille avec amour sur chacun de nous. Le Christ nous veut éveillés, vigilants, «car aimer signifie être attentif à l’autre, être conscient de ses besoins, être disponible pour écouter et accueillir, être prêt».
«Dans tous les cas, le message est le même», indique le Successeur de Pierre, «il faut rester éveillé, ne pas s’endormir, c’est-à-dire ne pas se laisser distraire, ne pas céder à la paresse intérieure, car, même dans les situations où nous ne nous y attendons pas, le Seigneur vient.»
Etre vigilant, considère le saint père, signifie aussi être responsable, c’est-à-dire garder et administrer fidèlement les biens qui nous ont été confiés, la vie, la foi, la famille, les relations, le travail, mais aussi les lieux où nous vivons, notre ville, la Création. «Essayons de nous demander : prenons-nous soin de cet héritage que le Seigneur nous a laissé? Chérissons-nous sa beauté ou l’utilisons-nous uniquement pour nous et pour notre commodité du moment?», questionne le Saint-Père.
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