Kinshasa, le 26 juillet 2022 : Pour le second rendez-vous de sa première journée à Edmonton dans l’Alberta, le Pape François s’est rendu en l’église du Sacré Cœur des Premières Nations, la paroisse de la communauté autochtone catholique. Prenant la parole, François a expliqué que jamais la honte ne devait s’effacer, et que jamais l’Église ne devait imposer des préceptes, mais être un temple de réconciliation aux portes toujours ouvertes.
La rencontre avec le Pape François dans la petite église du Sacré Cœur des Premières Nations, a débuté au son des tambours traditionnels autochtones. Premier à prendre la parole, le curé de la paroisse, le frère Susai Jésus, d’origine indienne, au Canada depuis 2008. Il a remercié le Souverain pontife d’avoir pris « sur son temps de repos estival» pour venir à la rencontre des communautés autochtones ; « nous souhaitons être unis à vous dans ce pèlerinage de guérison, de réconciliation et d’espérance». «Que notre rencontre aujourd’hui nous donne à tous de la force», a déclaré l’oblat de Marie Immaculée, devant ses paroissiens.
Deux fidèles, issus de la communauté Métis, ont ensuite pris la parole pour partager l’histoire et l’activité de la paroisse qui nourrit des centaines de personnes chaque jour, malgré ses maigres fonds, diminués de surcroit par l’incendie accidentel qui l’a en partie détruite à la fin de l’été 2020. Aux abords de l’église, et de part et d’autre de la ville d’Edmonton, des centaines de personnes sans-abris cherchent à survivre. Les deux fidèles ont également remercié le Pape pour sa présence qui leur donne l’opportunité d’«affronter, comprendre, libérer et transcender nos traumatismes».
Vatican/News